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Publié le 21 Mars 2019

"DE LA RÉSILIENCE PSYCHOLOGIQUE A LA RELIANCE SPIRITUELLE"    
   
A regarder notre temps, il appert que certains mots soient portés au pinacle par les trompettes de la renommée et le régime de la doxa de certains de nos contemporains. Je veux parler ici du mot de résilience. Ce mot, appartenant au champ de la physique caractérise la résistance d’un métal au choc. Il désigne ce phénomène physique se rapportant à l’énergie cinétique absorbé par un métal jusqu’à un point de rupture. Monsieur Boris Cyrulnik a importé ce mot des États-Unis pour l’introduire en France et le rapporter au domaine de la psychologie dans son livre « Un merveilleux malheur » (Odile Jacob 1999). L’auteur décrit par ce mot cet effort du sujet à résister à un traumatisme ou à une tragédie vécue par une reconstruction psychique. La résilience serait pour Monsieur Boris Cyrulnik « l’art de naviguer dans les torrents », autrement dit l’art de surmonter les épreuves. Or, à bien y réfléchir la résilience s’échine à demeurer au niveau psychologique. Elle tente bien de libérer le sujet de ses souffrances internes, mais il semble que la résilience enlise le sujet dans ses traumas mentaux plutôt que de le libérer par une guérison véritable.

Si la résilience peut aider à surmonter les épreuves de la vie, elle ne libère pas, tout au plus aide t’elle le sujet à se reconstruire sur fond de souffrances mentales. 

Face à ces limites, il conviendrait de substituer au concept de 
résilience d’ordre psychologique celui de « reliance d’ordre spirituel »

La résilience s’arrête là où commence le travail de la spiritualité.

Tandis que la résilience se cantonne au moi partiel et partial, la reliance spirituelle » élève l’homme du limon à l’Homme de lumière. L’homme est bien plus qu’un « ballot biologique » et « psychique », il est aussi selon la tripartition traditionnelle et ésotérique un « univers spirituel ».
 

Le sujet apparaît alors comme beaucoup plus vaste et élargi. Il est certes corps et âme, mais il aussi esprit, dimension que notre temps à ravalée au domaine du psychologique et indexer avec l’Eglise  Catholique Romaine aux oubliettes de l’histoire.                                             
 

Et pourtant, c’est par sa conscience spirituelle que l’homme est capable de se relier aux « forces de l’esprit ».
La « reliance spirituelle » branche le sujet aux énergies d’en Haut. Et l’homme se trouve alors comme revitalisé, transmuté et « pneumatisé » sur l’échelle de tous ses corps subtils. Il est redressé et debout face à l’adversité et aux vents contraires de son histoire personnelle.                    

Si la résilience apaise, la « Reliance Spirituelle » guérit. Elle fait passer l’individu d’un univers falsifié et dévié par les émotions et les souffrances (caverne de Platon) à un univers vrai et parfait : celui de son origine.

 

Rédigé par Margot Thieux

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