Le Spectacle Politique...(2)
Publié le 8 Juillet 2021
Suite N° 2 Le Spectacle Politique
Les décors de l'Assemblée à chaque ACTE VOTÉ sont de mêmes genres néanmoins variés selon les ministres -acteurs-
Le Président Chef machiniste sait les faire évoluer si bien qu'ils se transforment peu à peu sous les yeux des spectateurs d'un parti politique soit en se perfectionnant soit en se dissolvant en dégénérescence.
Entre le genre "décoratif" d'un acte politique et celui d'un acte précédent une parenté existe : le président chef machiniste politique se sert de plusieurs "PORTANTS"-de l'ancien décor- pour effectuer un amalgame avec quelques nouveautés plus ou moins heureuses qui se multiplient avec l'accord des membres du parti dit majoritaire ce qui semble arriver à donner un genre nouveau, différent à l’ensemble et finalement caractérise l'ACTE de ce qui sera la pièce historique d'un règne.
Si dans ce constat "d’Évolution" correspondait -à la manière du drame-on assisterait à une suite, une série de modifications. Le spectateur- électeur ou non pourrait saisir dans le jeu des personnages une loi présidant à l'évolution du drame et des décors. Mais toutefois le drame prend un caractère incohérent :
il se révèle sauvage désordonné avec des protagonistes féroces.
De pauvres gens sont dressés contre d'autres pauvres gens qui se précipitent dans le décor, ravageant détruisant...
Le rideau tombe à fin de l'acte sur un monceau de ruines; c'est une nuit sans décor. Et lorsqu'une faible aurore pâlit on est loin de l'acte précédent c'est un autre début, rien n'est repris du passé.
Le président chef machiniste nouveau ne dispose que de nouveaux décors peu perfectionnés, car les destructeurs en font table rase et laissé peu d'indices pour reprendre ce que l'on souhaiterait .
Tout est à recommencer, le drame aussi tragique qu'avant se joue dans un autre décor qui a un caractère nouveau.
L'ambiance reprend une note dominante. Cette nouvelle lumière accuse des faiblesses dans les attitudes des personnages des contradictions internes entre des costumes d'un nouveau style, propagandistes dans la musique d'accompagnement dont les couacs agacent les spectateurs électeurs qui alors peuvent s'irriter avec une couleur choisie par eux.
Le chef machiniste président aidé du costumier de la propagande doit avoir rapidement de quoi corriger les défauts sinon la salle s'agite, hurle menace les ministres acteurs et peut aller briser les décors des vitrines.
Il faut alors baisser le rideau -et- plus tard enchaîner le spectacle politique comme on peut avec les doublures des ministres-acteurs mis à l'écart avec des décors hâtivement réparés- Puis les spectateurs électeurs ou non en arrivent à fermer les yeux, une nuit intérieure les envahit doucement sans qu'ils s'en doutent, il n'est saisit de la pièce qui se joue que quelques paroles en musique surprises à entendre...c'est le moment ou surgit une peur annonçant des temps d'épouvante c'est le moment de museler les spectateurs.
Acteurs - ministres et figurants jouent sous couvert de la Science à leur fantaisie -se contentant de débiter des textes approximatifs. Et si l'Orchestre de la santé met la pédale -comme on dit en musique- la salle des spectateurs électeurs ou abstentionnistes se laisse bercer par un rythme qui entraîne ses rêves de lendemains qui chantent. 3 ème partie & fin > en cours.